Drapeau de Niort

NIORT

Drapeaux, armoiries, symboles et emblèmes de la ville de Niort.


[79] POITOU-CHARENTES. NIORT. Niaur (en poitevin). Chef-lieu du département des Deux-Sèvres, la ville de Niort est traversée par la Sèvre Niortaise et compte aujourd'hui plus de 70 000 habitants. Autrefois de taille moyenne, la ville s'est considérablement développée depuis 1945, notamment dans le secteur tertiaire. Niort accueille aujourd'hui, les sièges sociaux de nombreuses mutuelles et assurances.


Armoiries de Niort

Donjon de Niort

 


Niort . Drapeau au donjon


Niort . Drapeau logotype


Drapeau du Poitou-Charentes

 

 

Histoire de Niort : le nom de la ville de Niort est une déformation de son ancienne appellation Nouioritum,"Nouveau Gué" en celtique (gaulois). Bourg picte, né d'un gué sur la rivière Sèvre, proche de son embouchure (l'océan venait jusqu'à Niort par le Golf des Pictons), Noiordo uico en 940, fut saccagée par les Normands. Elle est reconstruite près d'un château des puissants comtes de Poitou, édifié pour protéger cette zone des incursions. Niort va devenir l'un des ports principaux du Poitou, en relation avec la Flandre. Son histoire est celle du Poitou ; anglaise dans un premier temps puis française, elle est gagnée à la réforme en 1557. Prise par les catholiques en 1569, reprise en 1588, elle sera démantelée par ordre du roi en 1627, mais demeurera un foyer actif du protestantisme. Le port étend ses relations aux poitevins du Canada, et le commerce des fourrures entraîne la mégisserie utilisant le blanc de baleine, activité gravement affectée par la suite, par la révocation de l'Edit de Nantes et la perte du Canada.

Drapeaux de la ville de Niort : la ville n'a pas de drapeau officiel. Elle communique au niveau vexillologique de façon plus ou moins hasardeuse. On trouve à Niort, la bannière aux armes (présentée en haut à gauche). Pour les évènements sportifs, c'est le drapeau logotype-LOB simple qui est le plus souvent utilisé. Pour d'autres manifestations, la ville utilise le drapeau logotype étiré sur toute l'étoffe. Sur certains bâtiments historiques figurent des drapeaux blancs chargés en leur centre des armes municipales. D'autres drapeaux existent encore, émanant d'initiatives isolées, comme le drapeau armorié au siège du Crédit-Agricole à Niort, comme encore sur le donjon où flotte un drapeau qui, selon les auteurs, reprendrait les couleurs des armes posées en bandes horizontales. Le nombre de bandes, leur ordonnancement et leur symbolique ne correspondent à rien de particulier.

Armoiries de la ville de Niort : les armoiries niortaises se blasonnent : d'azur semé de fleurs de lys d'or, à la tour donjonnée d'argent crénelée, maçonnée et ajourée de sable, brochant sur le tout, posée sur une rivière du même mouvant de la pointe. L'écu est timbré d'un heaume d'argent rehaussé d'or, taré de face cimé de trois plumes d'autruche d'argent. Il est tenu par deux sauvages regardant d'argent, leurs cheveux et leur ceinture de feuillage d'or, tenant chacun une massue de gueules, celui de dextre en pal le long de son flanc dextre, le bras senestre reposant plié sur l'écu, celui de senestre la massue sur l'épaule senestre brochant sur les lambrequins, le bras dextre reposant plié sur l'écu. Le tout posé sur des rinceaux d'or et d'argent aux retroussis d'azur. Le semé de lys vient des armes de Jean duc de Berry, comte de Poitou. En 1372, les bourgeois de Niort qui aidèrent Du Guesclin à chasser les Anglais de la ville, reçurent la concession royale officielle de faire figurer les fleurs de lys sur leurs armoiries. Les bourgeois de la ville firent sculpter ce blason sur le beffroy de l'hôtel de ville en 1393. La tour donjonnée rappelle le puissant donjon de Niort et ses deux tours carrées construites en 1158. Le château a été construit par Henri II Plantagenêt et Alienor de Poitou. En pointe les ondes évoquent la Sèvre coulant au pied du château. L'écu est timbré d'un heaume de chevalerie pour rappeler que le Maire de Niort et les échevins recevaient la noblesse héréditaire. Les deux sauvages viendraient des Colliberts qui habitaient au moyen-âge le marais poitevin entourant Niort. A l'époque de la découverte du Canada, ces sauvages furent remplacé par des indiens iroquois, car la ville commerçait les peaux avec la Nouvelle-France. Les municipalités abandonnèrent cette évocation et reprirent comme tenants les 2 sauvages.

Les dragons du coeur de la ville de Niort, rue Ricard : quatre dragons en bronze tout droit sortis de la Sèvre Niortaise séparent l'espace central accessible aux voitures et les espaces latéraux réservés aux piétons. Ces dragons permettent aux Niortais de renouer avec une légende qui relate la victoire d'un preux chevalier sur un dragon qui hantait le Marais Poitevin.

Embleme de la ville de Niort - le Dragon de Niort : en 1589, selon la chronique de Niort, un soldat condamné au supplice pour désertion se vit offrir la vie sauve à condition de tuer le dragon qui ravageait le marais aux portes de la ville.

La tradition place le combat du dragon ailé et du soldat, près de la porte St-Jean. A cette époque, les marais de la Sèvre s'étendaient jusqu'au Faubourg-Ribray. Couverts de joncs et de plantes aquatiques, y pullulaient reptiles de toutes sortes. Un monstre énorme, sorte de serpent ailé ou dragon très effrayant, hantait le lieu et se réfugiait dans le vieux et vaste souterrain, sous l'actuelle Avenue de St-Jean. Le dragon sortait la nuit, se glissait dans les rues de Niort en poussant des cris terrifiants suivis de longs silences glaçants. Le serpent se jettait et dévorait toutes les personnes qui se hasardaient dans les rues la nuit tombée. Le dragon commença à sortir de son repaire, non seulement la nuit, mais aussi le jour et venait dévorer ou enlever les hommes, les femmes mais aussi les enfants, dans les faubourgs, dans les rues, sur les places publiques et jusque dans les jardins. Il n'y avait plus de sécurité pour personne, la terreur était générale. Tous les moyens furent employés pour le détruire mais la terrible bête se jouait des pièges, brisait les liens de fer qui l'enlaçaient et tuait ou mettait toujours en fuite les bandes d'hommes armés assez audacieux pour le combattre.

Enfin, un soldat nommé Jacques Allonneau, condamné à mort, obtenu sa grâce, s'il parvenait à tuer le monstre. Tous les chevaliers qui avaient tenté l'aventure avant lui, avaient atrocement péri. Aucune armure, aucun alliage n'avait résisté à la puissance du dragon. Le jeune soldat eut l'idée de se faire faire un casque en verre avant de partir affronter le serpent. Jacques Allaunneau revêtit une armure d'acier, qui lui enveloppait le corps en lui laissant la liberté de ses mouvements, s'arma d'une lance et d'un long poignard et le visage couvert de son heaume de verre, s'avança vers l'antre du monstre. Immédiatement le dragon se jetta sur le soldat, en un bond le renversa et chercha à le déchiquetter. Jacques Alloneau, dans cette situation terrible, conserva son sang-froid. Il plongea profondément son poignard dans la gorge du serpent qui vomit des flots de sang et se débatttit en tordant sa longue queue. Le serpent essaya de mordre encore le soldat, qui lui planta aussitôt sa lance dans l'oeil. Le dragon se mit à vomir de puissantes flammes mais ne put rien faire contre cette protection inattendue et le soldat occit définitivement la bête. Le soldat protégé par son armure de fer, parvint à se dégager et contempla la rage impuissante de la bête qui s'agitait encore dans les convulsions de l'agonie. Hélas, trop pressé de jouir de son triomphe, le soldat ôta son casque et à cet instant, le reptile réunissant ses dernières forces, s'élança et se jetta à la figure du soldat, le mordit et lui introduit son venin. Le venin était si puissant qu'il foudroya le soldat. Jacques Alloneau venait de rendre son dernier souffle, en même temps que le dragon.

Les habitants qui ont pu voir ce terrible combat, vinrent transporter le malheureux soldat à l'hospital général. Le corps du serpent fut placé sur une charrette et transporté dans tous les quartiers de la ville où se mêlaient la joie pour la mort du monstre et les regrets pour la mort du courageux soldat qui avait payé de sa vie la libération de la ville. La population reconnaissante offrit une sépulture digne au soldat qui avait débarrassé la ville du dragon. Les Niortais élevèrent dans le cimetière de l'hospital, un tombeau monumental qui, pendant longtemps, fut l'objet d'une grande vénération. Ce tombeau à double pente est toujours visible au musée du Pilori à Niort et constitue une des pièces les plus intéressantes du musée. Sur la pierre de la tombe, sont représentés sculptés d'un côté le soldat couvert d'une armure du temps des Romains, de l'autre un serpent avec des ailes qui se dressait en tordant sa queue. Tout autour de la tombe est gravé dans la pierre l'épitaphe : siste viator rem habes paucis : hi periere simul ("arrête-toi voyageur, voici le fait en peu de mots : ils ont péri ensemble"). Une autre inscription est placée au-dessus de la tête du soldat : homo occubuit serpentis veneno ("l'homme a péri par le venin du serpent").

Certains auteurs pensent qu'il s'agit d'une épitaphe "parlante", d'autres considèrent que le monstre a réellement existé... De nos jours, en souvenir du dragon légendaire et emblèmatique de Niort, et du courage du soldat niortais, quatre énormes dragons ont été sculptés et s'enfoncent tout le long de la rue Ricard, qui est devenue populairement la "rue des dragons".

Embleme de floral de la ville de Niort : l'Angélique.

Embleme de animal de la ville de Niort : le Chamois.

Embleme monmental de la ville de Niort : le Donjon.

Autre embleme monmental de la ville de Niort : les Halles. Les Halles de Niort abritent un marché très vivant, avec des commerçants extrêmements accueillants qui proposent des produits de très bonne qualité. Les produits à la vente et les producteurs viennent de tous les pays du bassin autour de Niort et du Poitou et des Charentes. On trouve ainsi, du boeuf Parthenais de la Gâtine, du mouton vendéen, de la poule pictave, chevres et chevreaux du Mellois, les pains des meuniers du Niortais, de Vendée et de Gâtine, les Huîtres de La Rochelle, Ré et Marennes-Olérons, le beurre d'Echiré, les fromages Bonde de Gâtine et Chabichoux du Mellois, tourteaux du Mothais, broyés du Poitou, trouspinette, Cognac, jus de pomme naturel de Gâtine, mojhettes du Marais Poitevin, angélique de Niort, etc... L'environnement du marché des halles est vraiment agréable. Le donjon médiéval des comtes-ducs de Poitou surplombe les halles, le parvis accueille des tables pour s'installer et passer un moment de dégustation et les cafés autour invitent à la flanerie.

Liens et sources :
- site de la ville de Niort.
- site de la Communauté d'Agglomération.
- site de l'Office de Tourisme de Niort.
- site de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Niort.
- site de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat de Niort.
- site du CAC - Moulin du Roc.
- site des Chamois Niortais.
- site du Stade Niortais Rugby.
- site du Golf-club de Niort.
- site du Niort Hockey-Club.
- photos aériennes de Niort.
- autre site sur les emblèmes de Niort.


 

Index | France | Poitou-Charentes | Deux-Sèvres | Drapeaux, armoiries, symboles et emblèmes de la ville de Niort.
Utilisation gratuite des images et fichiers HD sur demande, si la source "Société Vexillologique de l'Ouest" est indiquée avec un lien renvoyant sur cette page.
©2001 - 2024 Société Vexillologique de l'Ouest.