Drapeau de St-Jean d'Angély

SAINT-JEAN-d'ANGELY

Drapeaux, armoiries, symboles et emblèmes de la ville de St-Jean-d'Angély.


[17] POITOU-CHARENTES. CHARENTE-MARITIME. ST-JEAN-D'ANGELY. Sous-préfecture et chef-lieu de canton du nord du département de la Charente-Maritime. Population 7.520 habitants (les Angériens).

Origine du nom de Saint-Jean-d'Angely : le nom viendrait de Angiriacum, gallo-romain d'origine germanique propriétaire d'un domaine situé sur la voie de Saintes à Nantes. Le village se développa autour de ce domaine sous le nom Angiriaco. Le monastère fondé par Pépin Ier d'Aquitaine, accueilla la relique de Saint-Jean-Baptiste et pris le nom de Saint-Jean d'Angeriaco. Sous la Révolution, la ville prend le nom Angely-Boutonne.



Selon la légende, Pépin Ier d'Aquitaine,
en guerre contre les Vikings, fut averti
en songes du retour d'un moine parti chercher la tête de Saint-Jean-Baptiste
à Alexandrie. Le roi d’Aquitaine accueillit
le moine Félix sur la plage d'Angoulins
et un miracle eut lieu. Le roi décida
de fonder un monastère pour y abriter
la sainte relique.

 

Blason de St-Jean d'Angély

 

Saintonge
Drapeau de la Saintonge

Poitou-Charentes
Drapeau du Poitou-Charentes

 

 

Histoire de Saint-Jean d'Angely : la plus ancienne trace d'occupation des lieux date de -7000 av. J.-C. sur les rives de la Boutonne. Ce sont les celtes Santons qui occupent la région. La villa gallo-romaine Angeriacum est pillée par les Germains. En 817, un monastère est fondé par Pépin Ier d'Aquitaine pour abriter la relique de Saint-Jean-Baptiste. En 860, les Vikings, installés à Taillebourg, font une incursion à Saint-Jean-d'Angély, et détruisent le monastère. En 1010, une abbaye est fondée à la place du monastère, assurant le développement de la ville. Au Moyen-Age, Saint-Jean-d'Angély, est une étape sur la Via Turonensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, entre Aulnay et Saintes. La ville est fortifiée par les comtes de Poitou, qui y construisent également une résidence et une chapelle. Des libertés communales sont octroyées à la ville par ses derniers, Aliénor d'Aquitaine, Richard Coeur-de-Lion et Jean Sans Terre en 1199, puis par Philippe-Auguste en 1204. Entre les XIIe et le XVe siècles, la ville est tantôt anglaise tantôt française. Dès le XIIIe siècle, le monastère s'enrichit grâce au commerce du vin. Ce vin est consommé en Europe du Nord, voyageant par mer jusqu'au port de Damme en Belgique où subsiste encore la maison Saint-Jean-d'Angély. L'abbaye profite également cu commerce du sel, à partir de ses salines de la côte. En février 1462, le roi Louis XI étant à Saint-Jean-d'Angély accorde des grâces et des prérogatives à la ville, pour sa fidélité envers les rois de France, et confirme des lettres patentes au monastère de Saint-Jean-d'Angély. Saint-Jean-d'Angély devient une place forte protestante pendant les guerres de religion. En 1568, l'abbatiale gothique est détruite par les huguenots. Saint-Jean-d'Angély est assiégée en 1569 par Charles IX. Le 5 mars 1588, le prince de Condé, chef des protestants, meurt soudainement à Saint-Jean-d'Angély. Sa femme, Charlotte de la Trémoille, est soupçonnée d'avoir fait empoisonner son mari. A l'issue des guerres de religion, en 1621, la cité huguenote capitule face au roi Louis XIII. Ses remparts sont démantelés, ses privilèges abolis. La ville est rebaptisée pendant quelque temps Bourg-Louis. La paix revint avec Louis XIV qui pardonneà la ville et lui redonne son nom originel. Pendant la Révolution française, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II à remplacer les anciens noms par d'autres dénominations, la commune change pour Angély-Boutonne. En juin 1940, des centaines de véhicules fuyant le Nord de la France, traversent Saint-Jean-d'Angély. Quelques Angériens tentent de fortifier la ville dans l'espoir de stopper les premiers détachements de l'armée allemande, mais l'initiative est annulée par le maire Albert Texier afin d'éviter les morts inutiles.

Drapeau de Saint-Jean-d'Angely: il reprend les armoiries étendues sur toute l'étoffe.

Armoiries de Saint-Jean d'Angely : d'azur semé de fleurs-de-lys d'or, au franc-canton de gueules chargé de la tête de Saint-Jean-Baptiste d'argent sur un plateau du mesme. Les armoiries de Saint-Jean-d'Angély viennent de celles de la très puissante famille poitevine des Thouars. Elles sont brisées par la tête de Saint-Jean-Baptiste en franc-canton selon les règles de brisure des Thouars. La tête de Saint-Jean-Baptiste, selon la légende aurait été ramenée d'Alexandrie en Saintonge.

Liens et sources :
- site de la ville de Saint-Jean d'Angely.

- site de la Communauté de Communes de Saint-Jean d'Angely.
- site de l'Office de Tourisme de Saint-Jean d'Angely.
- site de l'Abbaye royale de Saint-Jean d'Angely.
- site de l'Antenne de la C.C.I. à Saint-Jean d'Angely.
- site du R.A.C.A. Rugby Athlétique Club Angérien.
- site du Moto-Club Angerien.
- blasons des corporations de la ville de Saint-Jean d'Angely.

- Cassagne et Seguin - Origine des noms de Charente-Maritime.


 

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